Effet de cour et pensée positive, piliers de la fuite managériale
Le management n’est-il pas d’abord une affaire de gestion des conflits ? Car les intérêts, les besoins et les attentes des acteurs dans l’entreprise divergent et s’opposent bien souvent. Or, deux phénomènes entravent la capacité des dirigeants et des managers à gérer les conflits. Le premier, l’effet de cour, est bien ancré dans la culture française, l’Ancien Régime nous ayant laissé en héritage une patrie de « l’honneur »[1], c’est-à-dire des protocoles, des rangs, des étiquettes.