La destruction de l’environnement est (déjà) un crime de guerre… qu’il est presque impossible de commettre
Une lettre ouverte signée de 24 scientifiques, publiée dans la revue Nature en juillet dernier, appelle à l’élaboration d’une cinquième Convention de Genève pour protéger l’environnement durant les conflits armés. Mais la destruction de l’environnement est déjà reconnue comme un crime de guerre par la Cour pénale internationale et encadrée par des lois. Le problème est que les protections juridiques existantes sont inadéquates, incohérentes, et que la plupart des comportements des militaires ne violent pas ces lois.