Et si la paix était plus dangereuse pour la nature et le climat que la guerre ?
La seule chose plus dangereuse que la guerre pour la nature et le climat, c’est la paix. Telle est l’hypothèse explorée par Pierre Charbonnier, philosophe et chercheur au CNRS et enseignant à Sciences Po, dans son ouvrage Vers l’écologie de guerre, publié aux Editions La Découverte. Nous sommes en effet les héritiers d’une histoire intellectuelle et politique qui a constamment répété que créer les conditions de la paix entre les hommes nécessitait d’exploiter la nature. Nous reproduisons ci-dessous une partie de son introduction.