L’avenir du travail ? Vaste sujet qui a constitué le cœur des discussions de Lift 2014, qui s’est tenue du 21 au 22 octobre à Marseille. Pour Daniel Kaplan (@kaplandaniel), délégué général de la Fing, coorganisateur de cette conférence (et éditeur d’InternetActu.net, partenaire de l’organisation du programme de cette journée), certaines études estiment que 40 à 70% des métiers d’aujourd’hui sont candidats à l’automatisation. A terme, tous les secteurs sont appelés à être bouleversés par le numérique. Pour beaucoup d’observateurs, l’intermittence et l’auto-entrepreneuriat seraient les éclaireurs de ces nouvelles formes de travail. “Le numérique rend le monde et les organisations plates”, remarque Daniel Kaplan. Il nous libère des carcans hiérarchiques, temporels, géographiques… Mais d’un autre côté, il favorise la taylorisation d’un certain nombre de métiers qui ne l’étaient pas avant. Désormais, nous sommes gouvernés par des hiérarchies abstraites, incarnées dans des rituels, des règles et des processus informatiques. Autant d’exemples, de signes, qui marquent la tension du lien entre numérique et travail.