Sommes-nous frappés d’ « amnésie environnementale » ?
Cet été, on s’attaque aux mots de l’écologie. Il y a les imprononçables, comme flygksam, la honte de prendre l’avion en suédois, et les néologismes qui nous embrouillent, comme la solastalgie, qui décrit la détresse face à l’effondrement (et à la collapsologie, encore un !). L’écologie a ses mots tout simples, ses mots pompeux, et hélas peu de mots doux, mais une chose est sûre, il suffit parfois d’une seule expression pour expliquer, ou rendre subitement concret(e) un sentiment ou une réalité diffuse. C'est, à l'heure de l'urgence climatique, toujours utile. On commence donc cette série avec un concept né pour expliquer notre inertie face à la catastrophe écologique : l'amnésie environnementale.