[Loir-et-Cher ] Avec Païs, le département a-t-il trouvé le remède contre les déserts médicaux ?
La "plateforme alternative d'innovation en santé" déployée sur le sud du Loir-et-Cher renforce le secrétariat des médecins adhérents et l'orientation des appels. En contrepartie, les médecins se rendent disponibles pour des soins non programmés et participent à un système d'astreintes.
Santé : la FHF demande l'ouverture d'une convention citoyenne, l'APVF une action forte contre les déserts médicaux
Dans la foulée de l'arrivée d'Olivier Véran au ministère de la Santé, la Fédération hospitalière de France réitère sa demande de convention citoyenne, sur le modèle de celle pour le climat. L'Association des petites villes insiste sur la priorité à donner à la lutte contre la désertification, se ralliant au passage au récent rapport du Sénat prônant des "mesures de régulation" pour les médecins libéraux.
Pour ne pas devenir un désert médical, l'agglo de Vesoul soutient trente étudiants
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Le territoire n'est pas en tension en matière médicale, mais il pourrait le devenir si rien n'est fait pour attirer des professionnels de santé. Ce à quoi s'est attelée l'interco. Pour sécuriser son offre médicale de demain, l'agglomération a décidé de soutenir des étudiants, locaux pour la plupart. Elle les aide ainsi à financer leurs études. Les futurs médecins, dentistes, kinés ou orthophonistes s'engagent à exercer sur le territoire aussi longtemps que l'aide financière leur aura été apportée.
Installation des médecins : le Sénat propose une "troisième voie"
Rappelant que le problème des déserts médicaux concerne aujourd'hui une commune sur trois, le rapport d'information d'Hervé Maurey et Jean-François Longeot dessine une troisième voie qui penche en réalité pas mal vers une solution coercitive. Le rapport propose aussi de "renforcer l'association des collectivités territoriales à la politique de santé" et d'activer "l'ensemble des leviers susceptibles de libérer du temps médical dans les territoires".
Lutte contre la désertification médicale : les Départements engagés
Le constat est alarmant : les Départements sont de plus en plus confrontés au manque d’accès aux soins de proximité. En cause, les départs à la retraite massifs des médecins établis à la fin des années 1970 et le niveau insuffisant du numerus clausus, c’est-à-dire le nombre d’étudiants en médecine accédant à la 2ème année, pendant les années 1990. Aujourd’hui, ce sont près de huit millions de Français qui vivent dans un désert médical et ne peuvent consulter plus de deux fois par an un praticien. Plusieurs Départements ont pris le problème à bras le corps pour trouver des solutions innovantes.
Le conseil départemental de l’Orne va recruter une quinzaine de médecins salariés
La collectivité va répondre à la pénurie de médecins généralistes en lançant, en janvier 2020, un centre départemental de santé qui s’appuiera à terme sur 3 pôles et 12 antennes. Cette structure compterait 22,5 salariés (équivalent temps complet), dont une quinzaine de médecins.