[Loir-et-Cher ] Avec Païs, le département a-t-il trouvé le remède contre les déserts médicaux ?
La "plateforme alternative d'innovation en santé" déployée sur le sud du Loir-et-Cher renforce le secrétariat des médecins adhérents et l'orientation des appels. En contrepartie, les médecins se rendent disponibles pour des soins non programmés et participent à un système d'astreintes.
Pour ne pas devenir un désert médical, l'agglo de Vesoul soutient trente étudiants
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Le territoire n'est pas en tension en matière médicale, mais il pourrait le devenir si rien n'est fait pour attirer des professionnels de santé. Ce à quoi s'est attelée l'interco. Pour sécuriser son offre médicale de demain, l'agglomération a décidé de soutenir des étudiants, locaux pour la plupart. Elle les aide ainsi à financer leurs études. Les futurs médecins, dentistes, kinés ou orthophonistes s'engagent à exercer sur le territoire aussi longtemps que l'aide financière leur aura été apportée.
Installation des médecins : le Sénat propose une "troisième voie"
Rappelant que le problème des déserts médicaux concerne aujourd'hui une commune sur trois, le rapport d'information d'Hervé Maurey et Jean-François Longeot dessine une troisième voie qui penche en réalité pas mal vers une solution coercitive. Le rapport propose aussi de "renforcer l'association des collectivités territoriales à la politique de santé" et d'activer "l'ensemble des leviers susceptibles de libérer du temps médical dans les territoires".
Le conseil départemental de l’Orne va recruter une quinzaine de médecins salariés
La collectivité va répondre à la pénurie de médecins généralistes en lançant, en janvier 2020, un centre départemental de santé qui s’appuiera à terme sur 3 pôles et 12 antennes. Cette structure compterait 22,5 salariés (équivalent temps complet), dont une quinzaine de médecins.