À l’occasion des 41e Journées européennes du patrimoine, les 21 et 22 septembre, Vianney d'Alançon, créateur du parc de spectacles historiques Rocher Mistral, plaide pour réviser le code du patrimoine prévoyant les droits et devoirs des propriétaires.

Le ciné-tourisme prend de l’ampleur. De plus en plus de vacanciers choisissent leur voyage en fonction des coups de cœur sur le grand, mais aussi le petit écran. A la veille de l'ouverture du Festival de Cannes, gros plan sur les exemples probants de Sète et Dunkerque.

Le lieu historique et l’opérateur Orange viennent de nouer un partenariat pour «mieux gérer les flux» de visiteurs. Un changement stratégique pour le Mont-Saint-Michel qui accueille trois millions de touristes annuels.

Une enquête du CNC braque les projecteurs sur un phénomène en croissance : les touristes, français comme étrangers, qui choisissent leur destination d'après les films et séries qu'ils ont vus. Une évolution qui profite tant à Paris qu'à certaines destinations de province.

La direction du musée, qui compte deux tiers de visiteurs étrangers, justifie sa décision par une hausse des coûts de l’énergie.

À l'occasion du déménagement du conservatoire qui habitait les lieux, le château des Ducs de Wurtemberg va se reconvertir. Alors qu'il attire seulement 17.000 visiteurs par an, la ville souhaite multiplier sa fréquentation par dix.

Une vidéo virale montrant un voyageur graver son nom sur les murs de l'amphithéâtre romain a suscité un tollé en Italie, alors que la Ville éternelle connaît un pic de fréquentation touristique.

Cette année, le nombre de visiteurs devrait atteindre 30 millions. Face à cet afflux de touristes, les autorités s'efforcent de trouver un équilibre entre les gains économiques et la conservation des sites patrimoniaux.

Réponse du ministère de la Culture : Dès la mise en œuvre de l’état d’urgence sanitaire, l’aide aux entreprises a notamment été prévue par l’ordonnance n° 2020-317 du 25 mars 2020 portant création d’un fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l’épidémie de Covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation.

Cet été, les lieux de mémoire dans le Calvados ont fait le plein. Une fréquentation qui a doublé par rapport à l'année dernière, mais aussi par rapport à 2018. Cette année marque aussi le grand retour des touristes étrangers, notamment américains et britanniques.

Intitulée "Culture, patrimoine, tourisme : nouveaux usages, nouvelles opportunités", cette étude originale réalisée par la Scet et France Muséums part du principe que le tourisme et la culture constituent "un enjeu majeur pour la relance". Elle propose de faire émerger une nouvelle génération de sites culturels – qualifiés de "tiers lieux culturels" –, s’adressant autant aux habitants qu’aux touristes, de trouver de nouvelles pistes de financement au-delà des traditionnelles subventions publiques et d'inscrire la démarche dans une logique de projet urbain d'ensemble.

L'agence de développement Val-d'Oise tourisme table sur la valorisation du patrimoine du département autour d'activités culturelles et artistiques pour attirer de nouveaux visiteurs. Une offre qui conforte sa vocation de destination de proximité.

Mercredi 4 mai, la mairie de Caen a présenté l'application gratuite Runnin'City. Créée en 2016, elle permet de faire son sport tout en profitant du patrimoine.

Dix-huit momies de rois et quatre momies de reines de l'Antiquité égyptienne ont défilé samedi dans les rues du Caire pour rejoindre le Musée national de la civilisation égyptienne. Le Caire compte sur cet événement très médiatisé pour tenter de relancer le tourisme dans le pays.

Grâce à l'accord signé vendredi 4 septembre entre Hervé Morin, président de la Région Normandie, et Martin Malvy, président de l'association Sites et Cités remarquables de France, à Caen, la Région va pouvoir profiter de l'expertise de l'organisme pour attirer d'avantage de touristes.

La crise sanitaire frappe durement les guides-conférenciers. Une majorité d'entre eux se retrouve sans revenus ni aides de l'Etat. "Alors que nous sommes nous aussi des acteurs du tourisme" disent-ils.

La crise sanitaire a plongé le secteur du tourisme dans le marasme. Mais certains signaux faibles annonciateurs de nouvelles attentes des touristes étaient déjà perceptibles avant l'arrivée du virus. Dans un article publié le 30 juillet par The Conversation, les deux universitaires Jean-Michel Tobelem et Bertrand Pauget analysent ces nouvelles tendances et leur impact.

La crise Covid-19 a révélé des tendances déjà à l’œuvre dans le secteur du tourisme culturel. Les visiteurs sont notamment moins tentés par des destinations très éloignées.

Alors que le gouvernement a présenté, le 14 mai, un plan d'aide massif de 18 milliards d'euros en faveur du tourisme et que l'Assemblée, comme le Sénat, cherchent comment en amplifier les effets (voir nos articles ci-dessous des 14 mai, 19 juin et 8 juillet 2020), les collectivités territoriales ne restent pas inactives. Et leurs interventions ne se limitent pas à anticiper les dégrèvements de taxe de séjour, désormais autorisés par le troisième projet de loi de finances rectificative (voir notre article ci-dessous du 10 juillet 2020).

[Article en accès libre réservé aux agents du CD14]

Les sénateurs ont interrogé le 19 mai Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, sur le plan de relance du tourisme. Organisé à la demande du groupe LR, ce débat a mis au jour les nombreux points en suspens.

Les villes de Bayeux, Falaise, Coutances et Caen parient sur leur histoire médiévale pour attirer des touristes pendant l'hiver, avec une série d'événements autour de cette thématique.

La création de cet Epic entend solder les dérives de la gouvernance du site culturel et touristique français le plus visité hors Paris. En apparence, l'Epic met en place une gouvernance paritaire État / collectivités.

Le succès des répliques Chauvet II et Lascaux IV ne se dément pas. La grotte Cosquer pourra elle aussi compter sur sa réplique, prévue pour être installée en plein coeur de Marseille.

Le 21 novembre, le Sénat a adopté à l'unanimité la proposition de loi "portant diverses mesures tendant à réguler l'hyper‑fréquentation dans les sites naturels et culturels patrimoniaux". Le texte avait été déposé par Jérôme Bignon, sénateur de la Somme, et une trentaine de ses collègues des groupes Les Indépendants-République et Territoires, LR, RDSE et Union centriste. Face à une rédaction initiale juridiquement trop ambitieuse, le texte a été allégé à l'occasion de son examen par la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable (voir notre article ci-dessous du 14 novembre 2019). Le rapporteur, qui est aussi l'auteur principal de la proposition de loi, a lui-même amendé son texte.