La bonne volonté des acteurs publics de la culture comme des professionnels n’est pas en doute. La nécessité de soutenir des formes culturelles rares, expérimentales ou non rentables est une évidence noble. Cependant, les politiques culturelles sont en fort déphasage avec les attentes des populations et la diversité de leurs pratiques effectives.

Culture et sport servent le progrès social. Dans une société qui traverse une crise financière durable, avec son cortège d'exclusions et d'inégalités, culture et sport sont vecteurs de citoyenneté et de solidarité et porteurs de projets sociaux modernes, innovants, aussi bons pour le moral, la forme et l'épanouissement de tous, sans exclusion.Dans la Nièvre, culture et sport sont très présents, bâtis sur un socle avec des personnes engagées, des équipes convaincues et tissent un réseau convivial, avec tous ceux qui se sentent concernés, les collectivités locales, les entreprises, les associations

Comment imaginer une nouvelle politique culturelle à l'échelle de la grande région, qui saurait à la fois associer l'ensemble des acteurs culturels et n'oublier aucun territoire ? Pour réussir à relever ce défi de taille, la Région Hauts-de-France a décidé de lancer une "Concertation culture", publique et collaborative.

La concertation culturelle du Conseil régional a débuté mardi 3 mai à Arras. Elle a rassemblé quelque 350 acteurs culturels des Hauts-de-France au théâtre d’Arras, antre du Tandem.

Xavier Bertrand, président de la région, et François Decoster, vice-président en charge de la culture, sont arrivés avec une bonne nouvelle : le budget consacré à la culture passera de 70 à 110 millions d’euros d’ici à la fin du mandat.

Regroupées au sein d'une des treize nouvelles grandes Régions, Nord-Pas-de-Calais et Picardie ne luttent pas à armes égales en matière de politique artistique. Territoires disparates, dotations déséquilibrées, la synergie va être délicate à établir.

La politique culturelle du Conseil départemental du Finistère vise à favoriser l’épanouissement de tous les Finistériens, en  faisant de l’accessibilité de tous à la culture, aux sports et aux loisirs un vecteur de cohésion sociale et en favorisant l’accès à une offre culturelle diversifiée et de qualité. Cet appel à projets vise à faire de la culture un facteur d’inclusion sociale des publics prioritaires du département : personnes en insertion (bénéficiaires du RSA disposant d’une orientation sociale), en difficulté sociale, mineurs confiés, personnes âgées, personnes en situation de handicap.

La ministre du Patrimoine canadien affirme que la «pierre angulaire» de son mandat sera d'adapter la politique culturelle du pays aux réalités de l'ère numérique.

Un pas de plus vers la culture libre ? La « liberté de panorama », disposition qui s'invite timidement dans la loi numérique, intéresse les collectivités. Outil de valorisation du patrimoine, elle pourrait ouvrir le champ des possibles en matière de politique culturelle, en direction des « communs » et des pratiques collaboratives... à condition que le texte aille plus loin que la version du Sénat.

A l’heure où les collectivités territoriales ont tendance à resserrer leur budget culturel, Philippe Saurel a pris le contre courant et décidé de faire de la culture un axe majeur de sa politique.

Vingt ans après l'adoption de la Politique culturelle du Québec « Notre culture, notre avenir » son renouvellement s’impose. La nouvelle politique s'appuiera sur les acquis, tout en tenant compte de nouvelles réalités, dont l'évolution des pratiques culturelles, la mondialisation, les changements démographiques, la diversité culturelle et le développement des technologies.

La ministre de la culture est venue fêter les 50 ans de la Maison de la culture d’Amiens, où le président de la Région Xavier Bertrand a aussi dit que le budget de la Région augmentera.