Dans la salle de classe du centre scolaire de la prison de Fleury-Mérogis, Barbara Beautier, responsable en Île-de-France des musées numériques Micro-Folies, projette La Joconde sur un écran géant, devant quatre détenus. “Qu’est-ce qui vous interpelle dans ce tableau ?”, demande la responsable, en zoomant sur le chef-d’œuvre de Léonard de Vinci. “Ses yeux ?”, tente timidement un premier détenu. “La ligne sur ses cheveux… Elle porte un voile”, remarque son voisin de droite. “Elle n’a pas de sourcils !”, s’exclame un troisième. Ces détenus sont venus inaugurer la Micro-Folie de la maison d’arrêt essonnienne, la 500e à être lancée depuis la création du projet en 2017.