L'encadrement de la participation d'artistes amateurs menace-t-il vraiment la survie du Puy du Fou ?
Le Puy du Fou et son créateur, Philippe de Villiers, lancent une campagne contre le dispositif d'encadrement de la participation d'artistes amateurs à des spectacles à but lucratif. Dans une interview au Figaro du 13 mars, le créateur de la Cinéscénie et ancien président du conseil départemental de la Vendée affirme en effet que "c'est la mort programmée du Puy du Fou". Il incrimine notamment un arrêté du 25 janvier dernier pris en application du décret du 10 mai 2017 relatif à la participation d'amateurs à des représentations d'une œuvre de l'esprit dans un cadre lucratif (voir notre article ci-dessous du 22 février 2018).
Création d’un Observatoire du Spectacle vivant : évaluer et après ?
Le journal « Le Monde » confirmait hier la création d’un Observatoire national du spectacle vivant - une structure en cours d’élaboration, dont l’objectif sera notamment de regrouper les chiffres de fréquentation des arts de la scène, de mesurer le nombre de créations ou leur durée d’exploitation.
Sept fois moins de salles de spectacle qu’en Île-de-France
La ministre de la Culture Françoise Nyssen s’est rendue ce matin en Vendée, l’une de ces "zones blanches" ou "territoires en déshérence", notamment en termes de lieux de spectacles ou d’expositions. Elle l’explique dans un entretien à Ouest-France.
Corps réels ou virtuels : quel avenir pour les arts vivants ?
On peut aujourd’hui visionner un spectacle du Ballet du Bolchoï au cinéma, écouter l’Orchestre philharmonique de Berlin depuis notre salon, ou même vivre une représentation en réalité virtuelle du Cirque du Soleil à l’aide d’un casque Oculus Rift. Sommes-nous en train d’assister à la dématérialisation du spectacle vivant?
Une circulaire précise la politique de labellisation et de conventionnement du spectacle vivant et des arts plastiques
Après un décret et pas moins de quatorze arrêtés fixant les différents cahiers de charges (voir nos articles ci-dessous du 6 avril et du 23 mai 2017), une circulaire de la ministre de la Culture en date du 15 janvier 2018 précise à son tour les modalités d'application du dispositif de labellisation et de conventionnement durable dans les domaines du spectacle vivant et des arts plastiques. Ces différents textes mettent en application l'article 5 de la loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine (LCAP), qui réorganisait la procédure de labellisation (voir notre article ci-dessous du 6 avril 2017).
[Circulaire] Modalités d’application du dispositif de labellisation et au conventionnement durable dans les domaines du spectacle vivant et des arts plastiques
La structuration des labels dans le secteur du spectacle vivant et des arts plastiques repose désormais sur un cadre législatif et réglementaire clair et détaillé.
Comment Françoise Nyssen tente de rassurer les professionnels du spectacle vivant
Dans une allocution prononcée aux Biennales du spectacle vivant (BIS) de Nantes, la ministre de la Culture a déroulé sa feuille de route. Sans remettre en question les projets du Programme d'action publique CAP 2022, elle a promis qu'il n'y aurait pas d'économies budgétaires. Par ailleurs, la locataire de la Rue de Valois a proposé aux collectivités un nouveau type de contractualisation.
Les Centres dramatiques nationaux, des planches savonnées par l’Etat ?
Soixante-dix ans après leur création, l’Etat croit-il encore aux CDN ? Dans un climat de défiance mutuelle, alors que les budgets stagnent, les metteurs en scène doivent se battre, en Région, pour faire vivre leurs salles.
Cirques sans animaux sauvages : Paris s’engage mais sans échéance
Paris s’est engagée à devenir une ville sans animaux sauvages dans les cirques. Elle rejoint donc les 60 communes qui refusent l’installation de cirques avec animaux sauvages sur leur territoire. Un vœu voté à l’unanimité, mercredi 13 décembre 2017, par le Conseil des Paris, mais qui ne contient pas d'échéance.
CAP 2022 : les professionnels très irrités par les pistes à l'étude Rue de Valois
[Article en accès libre réservé aux agents du CD14]
Les pistes de réforme à l’étude au ministère de la Culture qui ont fuité dans la presse ont commencé à faire des vagues chez les professionnels concernés. Pour les archivistes, la notion d’archives « essentielles » pose problème. Pour les responsables d'équipements du spectacle vivant, le pacte républicain est menacé. Les deux communautés professionnelles réclament un débat.
Emploi d'amateurs dans le spectacle vivant : une fiche pratique en attendant l'arrêté
Depuis le 1er octobre 2017, la participation d'amateurs à des représentations à caractère lucratif est supposée se dérouler dans un nouveau cadre juridique. Un cadre plus sécurisé pour les intéressés, comme pour les organisateurs de ces spectacles, à l'image du Puy du Fou, qui emploie environ 3.400 bénévoles.
Musiques actuelles-variétés : des signes de fragilité qui appellent les collectivités à la vigilance
A l’occasion du MaMa, le rendez-vous annuel des professionnels des musiques actuelles, le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV) a présentée, le 19 octobre 2017, la 4ème édition de son étude économique du secteur. Des statistiques où se mêlent marqueurs de dynamisme et signes avant-coureurs de fragilité.
Un décret encadre la participation d'amateurs à des spectacles vivants dans un cadre lucratif
Un décret du 10 mai 2017 "relatif à la participation d'amateurs à des représentations d'une œuvre de l'esprit dans un cadre lucratif" devrait clore - en principe - le débat récurrent sur l'emploi d'artistes amateurs dans le spectacle vivant et sur leur statut au regard du droit du travail et du droit de la sécurité sociale (voir notre article ci-dessous du 7 avril 2014). La question n'a rien de théorique : un spectacle comme celui du Puy du Fou - entreprise lucrative - fait appel à environ 3.400 bénévoles, en plus de ses 1.37
Le secteur public en alerte face aux ambitions des opérateurs privés du spectacle vivant
Quatre organisations professionnelles réunies au sein d’une nouvelle « Union syndicale des employeurs du secteur public du spectacle vivant » entendent rappeler aux élus le sens de la subvention publique. L’intérêt manifesté par les opérateurs privés pour la gestion des équipements territoriaux suscite leur inquiétude.
Le spectacle vivant s'unit face à "la marchandisation de la culture"
Les principales organisations du spectacle vivant subventionné ont décidé de s'unir au sein d'une fédération baptisée USEP-SV pour peser face à "la lente dérive en faveur d'une marchandisation de la culture", selon un communiqué jeudi.
De nouvelles règles pour les douze labels du spectacle vivant et des arts plastiques
Un décret intéressera de près les services en régie de collectivité qui veulent être labellisés par le ministère de la Culture sur leurs spectacles vivants et leurs manifestations autour des arts plastiques. Le texte est pris en application de l'article 5 de la loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine et clarifie le dispositif existant.
Dépenses culturelles des collectivités : tout le monde descend !
L'Observatoire des politiques culturelles (OPC) publie, avec le soutien du ministère de la Culture et en collaboration avec son département des études, de la prospective et des statistiques (Deps), une note de conjoncture sur les dépenses culturelles des collectivités territoriales (2015-2017).
Spectacle vivant en Rhône-Alpes : quand la Cour des comptes rappelle le bon sens
La Cour des comptes consacre un chapitre de son rapport public annuel 2017 aux opérateurs publics et parapublics du spectacle vivant en Rhône-Alpes. Une évaluation plutôt positive assortie de conseils de simple bon sens.
Les arts de la rue lancent un cri d'alarme contre le "tout sécuritaire"
Les arts de la rue vont parcourir les villes de France du 15 au 29 octobre avec une Marianne géante pour "entrer en résistance contre un climat anxiogène et sécuritaire" qui réduit la liberté de leurs manifestations depuis les attentats.
Un étrange appel aux maires pour réinventer les arts de la rue en période de menace terroriste
La menace de la violence est là, et avec elle la crainte que les événements qui se déroulent dans l'espace public ne deviennent ses cibles (...) Les maires portent la lourde responsabilité d'autoriser ou d'interdire".
Les arts de la rue sont-ils compatibles avec l'exigence sécuritaire ?
Chalon dans la rue, Mimos à Périgueux, FARse à Strasbourg, ou encore Aurillac... Alors que la sécurisation des lieux publics se renforce, le secteur des arts de la rue s’inquiète d’une éventuelle main-mise du politique sur l’occupation de l’espace urbain.
Audrey Azoulay n'exclut pas de pérenniser l'aide aux festivals pour leur sécurité
Le ministère de la Culture avait porté à 14 millions d'euros la dotation d'un fonds d'urgence pour le spectacle vivant mis en place après les attentats de novembre. La ministre de la Culture pourrait pérenniser ce fonds pour les prochaines années.