La préservation, et plus que jamais la restauration, de la biodiversité ne sont-elles que des ambitions conservatoires, considérant la faune et la flore uniquement comme un patrimoine à transmettre ? L’Humain, notamment dans les sociétés occidentales, s’est peu à peu déconnecté de son environnement naturel, physiquement et mentalement, jusqu’à se considérer comme un élément à part (au-dessus) du reste de la biosphère. Or, la vie humaine est bien dépendante du fragile équilibre écosystémique dans lequel il évolue, dont on ne connait pas encore la totale complexité. La biodiversité est bien l’un des fondements de cet équilibre global, et constitue de ce fait un enjeu de santé publique, voire de survie.