Cédric Villani s'exprime aujourd'hui dans un entretien au Parisien au sujet de l'enseignement de spécialité mathématiques, proposé dans la réforme du lycée de Jean-Michel Blanquer. Plus de maths ou pas assez ?

Certains enseignants veulent enrayer le système en mettant la même note à tous les élèves, pour faire entendre leur opposition à la réforme du lycée.

Un appel d’offres pour l’acquisition de ressources numériques par cinq régions en vue des transformations de programmes liées à la réforme du lycée est annoncé par Régions de France le 21 février 2019. La centrale d’achat Epsilon et les régions Centre Val de Loire, Grand Est, Île-de-France, Nouvelle Aquitaine et Occitanie souhaitent ainsi mettre en place un accord-cadre qui donnera lieu à des commandes et marchés subséquents. D'autres régions pourront rejoindre le projet ultérieurement si elles le souhaitent.

Il y a tout juste un an, Jean-Michel Blanquer présentait la réforme du baccalauréat et du lycée, supprimant les séries ES/L/S dans la filière générale pour les remplacer par des "enseignements de spécialité". En septembre, il s’engageait à "faire en sorte que les élèves aient un large choix (…) dans leur établissement ou à proximité", dans un objectif d’égalité territoriale. Depuis, les académies élaborent leurs cartes des enseignements de spécialité. Le 3 février, le ministère a pu annoncer que 92 % des lycées publics proposeront au moins sept spécialités à la rentrée scolaire 2019.

Une nouvelle mesure de la réforme des lycées inquiète les élèves, leurs parents et les professeurs. Désormais, après la seconde générale, il n'y aura plus à choisir sa filière, mais des options et des spécialités. Seulement, tous les établissements ne proposent pas les mêmes.

Dans la version initiale de la réforme du lycée, toutes les « options » choisies en terminale, comme l’éducation musicale, les arts plastiques, le latin ou le grec, perdaient le bénéfice des points bonus qu’elles rapportaient jusque-là au baccalauréat, et leur évaluation était intégrée au contrôle continu.

L’absence de continuité des politiques scolaires handicape notre système, fatigue les profs et désoriente les familles.

La diffusion des projets de programmes du lycée, qui, dès septembre 2019 entreront en application, suscite de vives polémiques.

Des syndicats ont dévoilé les projets d'arrêtés fixant l'organisation et le volume horaire des enseignements de seconde, première et terminale dans le cadre de la réforme du lycée.

JM Blanquer souhaite créer un "test de positionnement" en début de seconde. "Ludique", il pourrait permettre de proposer un soutien particulier aux élèves en difficulté.