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L'Unapei met à l'honneur les initiatives des acteurs de terrain en matière d'accompagnement du vieillissement des personnes handicapées. Si de nombreuses solutions émergent, elles se heurtent à des normes administratives et financières. L'entrée en Ehpad n'est pas toujours une solution possible et souhaitée par les personnes et leurs familles.

Demander à être amputé, cela peut surprendre. Pourtant, certaines personnes estiment que leur vie serait moins douloureuse et plus simple avec un membre ou une partie de membre en moins. Même s’il n’y a pas de nécessité vitale à s’en séparer. Une décision radicale nécessitant un dialogue attentif et éclairé avec son chirurgien… mais pas seulement.

À l’occasion des 50 ans de la première loi sur le handicap, LCP diffuse lundi 23 juin à 20h30 Handicap, aux origines du combat, un documentaire réalisé par Laetitia Møller et coproduit par l’INA, à l’initiative de ce film. Centré sur une période allant de l’après-Première Guerre mondiale aux années 1970, il croise des images d’archives rares, des témoignages de militants ainsi que des regards d’experts, et raconte la naissance d’un combat toujours d’actualité. De longues décennies de résistance souvent invisibilisées pour la conquête d’une place à part entière dans la société.

Réduire la fracture numérique, c'est l'objectif de l'European accessibility act. Dès le 29 juin 2025, les sites et services numériques des entreprises de l'UE (hors TPE*) devront être accessibles aux personnes handicapées, sous peine de sanctions.

Être autiste est loin d'être incompatible avec le fait d'avoir une vie intime. La sexualité des personnes neuroatypiques a seulement quelques particularités propres à leurs sensibilités.

Le 18 juin 2025, la ministre déléguée chargée de l’autonomie et du handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, a été auditionnée dans le cadre du rapport d’information sur la politique du handicap dans les territoires ultramarins. Une audition dense, concluant à un constat clair : le handicap reste encore trop souvent invisible dans ces territoires, faute de données fiables, de moyens suffisants, et d’un engagement structurel de longue date.

Validé le 19 juin 2025 par les sénateurs, le texte relatif au renforcement du parcours inclusif des enfants à besoins particuliers doit passer prochainement devant une commission mixte paritaire.

La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) ont confié à l’Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) la réalisation d’une étude nationale de coûts (ENC) sur les services autonomie à domicile (SAD). Elle vise à mieux comprendre l'activité d’aide et d’accompagnement à domicile, et en identifier les composantes et les déterminants de leurs coûts. 500 services sont invités à participer à l'étude.

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Une note de service du 4 juin 2025 abroge celle de juillet 2024 visant la prise en charge financière par l’Etat de l’accompagnement des élèves en situation de handicap durant la pause méridienne. Une situation qui laisse l’Association nationale des directeurs et des cadres de l’éducation des villes et des collectivités territoriales dubitative sur la volonté du gouvernement d’appliquer la loi Vial.

A partir du 28 juin 2025, une nouvelle directive européenne sur l’accessibilité des produits et services entrera en vigueur dans l’ensemble des pays membres de l’Union. Peu médiatisé, ce texte ambitieux impose pourtant des changements profonds à de nombreux secteurs, de la banque à l’édition numérique, en passant par le e-commerce et les applications mobiles. Son objectif : garantir un accès équitable aux personnes en situation de handicap, mais aussi simplifier la vie de nombreux usagers confrontés à des interfaces complexes ou peu lisibles.

Le président du département de la Seine-Maritime avait pris un engagement fin 2024 : revenir d'ici mi-2025 à des délais de traitement normaux des dossiers à la MDPH, la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées. Ce n'est toujours pas le cas, reconnaît le département.

"On a un dispositif qui permet cinq jours d'absence rémunérés par an pour ceux qui aident un enfant, un parent, un proche en situation de dépendance ou de maladie", explique Céline Beaudisson, DRH de L’Oréal France, à l'occasion de la semaine de qualité et vie et des conditions de travail.

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Epinglées par la Fédésap pour ne pas avoir appliqué le tarif « APA-PCH » de 2025, pour les personnes âgées ou handicapées à domicile, la Haute-Garonne et les Bouches-du-Rhône ont fini par l’adopter. D’après ce dernier département, il s’agissait de s’assurer que la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie compenserait sa revalorisation.

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La ministre Catherine Vautrin reconnaît qu'elle ne pourra pas convaincre les acteurs du monde palliatif sur l'entrée dans la loi d'une aide à mourir. L'allocation des moyens promis dans la stratégie décennale est aussi un sujet d'interrogation en l'absence d'instance de pilotage mais la mise en œuvre des mesures progresse.

Les départements, confrontés notamment à une augmentation en flèche de leurs dépenses sociales, annoncent qu'ils paient "seuls", à compter de ce 18 juin 2025, plusieurs dépenses clés de solidarité nationale, et notamment la PCH.

Une étude de la Drees fait apparaître de fortes disparités de rémunération entre ces professionnels selon le secteur qui les emploie, mais aussi en fonction du type de personnes dépendantes auprès de qui ils interviennent.

En partenariat avec l'Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) et le Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), le ministère du Travail publie l'édition 2025 du guide « apprentissage et handicap », qui existe depuis 2023.

Depuis le 1er avril, le conseil départemental de Maine-et-Loire ne paie plus la PCH parentalité que sur présentation des justificatifs de dépenses. Cette décision, illégale, met dans la galère financière les parents handicapés qui, jusqu’alors, percevaient automatiquement cette aide forfaitaire et non individualisée.

Le chèque emploi-service universel préfinancé a 20 ans. Si c’est l’âge de tous les possibles pour un être humain, qu’en est-il pour cet outil qu’on avait paré de tous les avantages ? S’il a contribué au développement des services à la personne, ce ne sont pas forcément les publics initialement visés qui ont été les plus touchés. De l’urgence d’améliorer le dispositif.

Mettre fin à des parcours de santé flou et anxiogène, c'est l'ambition de la nouvelle filière de soins régionale dédiée au TDAH. Objectifs majeurs ? Réduire les délais diagnostic, mieux accompagner les familles et former davantage de professionnels.

Porté par une actrice magnifiquement investie dans son rôle, le film de Lola Doillon, en salles le 11 juin, aborde un sujet dont la fiction s’est peu emparée jusqu’à présent. Celui des femmes atteintes d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA) sans déficience intellectuelle. Très documenté, didactique, Différente libèrera beaucoup de celles dont le diagnostic a été tardif. Elles se reconnaîtront sans doute dans le parcours de cette trentenaire. Et il permettra peut-être aux autres de mieux appréhender la réalité de ce trouble.

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Cinq ans après la consécration de la branche « autonomie », son organisation et son financement sont jugés insuffisants. Aux Départements de France, et à la Cour des Comptes, on appelle non seulement à harmoniser un système disparate et inégal, mais aussi à mieux financer le secteur du grand âge et du handicap.

Réponse du ministère chargé des Comptes publics : Les centres communaux et intercommunaux d’action sociale (CCAS/CIAS) intervenant dans le secteur de l’aide à la personne peuvent d’ores et déjà proposer l’avance immédiate de crédit d’impôt à leurs bénéficiaires.