Étant finissante en anthropologie, j’ai longtemps cru vouloir devenir bioarchéologue. Le travail de terrain et les expériences de laboratoire m’ont charmée, jusqu’à ce que je découvre le lourd passé colonial de la discipline, et que je réalise que l’archéologie semble être une discipline qui tombe dans une zone grise d’éthique. Je me suis tournée vers l’archivistique, mais un problème reste : l’influence que le colonialisme a eu, et continue d’avoir sur la discipline, me dérange fortement. Cet article portera donc sur la décolonisation, et comment cette dernière affecte l’archivistique. Pour ce faire, je vais définir ce qu’est la décolonisation, et plus de parler des différentes problématiques que cette dernière rencontre dans le cadre de la pratique archivistique.