Les personnes physiquement inactives seraient plus susceptibles d'être hospitalisées, de nécessiter des soins intensifs et de décéder.

La sédentarité du confinement et surtout le télétravail ont eu des impacts sur de nombreux pans de la vie quotidienne et notamment les maux de dos liés à de mauvaises positions. Voyons quelles solutions adopter pour soulager ces douleurs musculo-squelettiques.

Depuis le début du confinement puis du déconfinement, l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) basé à Vandoeuvre-lès-Nancy s'intéresse aux nouvelles conditions de travail des salariés qui ont installé leur "bureau" à la maison. Pas si simple.

La position assise prolongée, tout comme le manque d’activité physique, bouleverse notre métabolisme et met notre santé à rude épreuve, comme nous l’explique la physiologiste Audrey Bergouignan. Bonne nouvelle : il est possible d’atténuer certains de ces effets nocifs.

Les troubles musculo-squelettiques sont la première cause de maladie professionnelle en France. Mais le Danemark a trouvé la solution : la lutte contre la sédentarité.

Le cou est souvent le siège de douleurs tenaces qui s’accentuent sous l’effet de la sédentarité et du vieillissement.

Les Français et Françaises ne font pas assez d’activité physique. La sédentarité est même un problème de santé publique majeur. L’Organisation mondiale de la santé estime qu’un adulte doit pratiquer au moins 150 minutes d’activité physique modérée par semaine ou 75 minutes d’«activité d’endurance d’intensité soutenue». Et c’est le strict minimum. Pour retirer des «bénéfices supplémentaires», il faut doubler ces durées. D’après un rapport de l’agence Santé publique France, 30% des hommes et 50% des femmes seraient en dessous de ces minimums.

Les salariés en ont plein le dos! Le travail nomade n'y change rien. Trop d'écrans, trop de sédentarité... La lombalgie reste l'une des plaies de la vie de bureau. Constat et conseils des experts pour y remédier.

Les Français passent de plus en plus de temps assis ou allongés, notamment devant un écran. Un mode de vie dommageable pour le cœur et les artères, que l’on peut modifier.

Nous vivons la moitié de notre temps éveillé au travail. Si certains métiers procurent aux travailleurs la juste dose d’activité physique quotidienne nécessaire à leur santé  - extraction et transformation des matières premières, manutention, usinages, métiers physiques, efforts corporels divers… - il faut bien reconnaître que les métiers du secteur tertiaire, ceux des entreprises de services, qui se satisfont d’un bureau, d’une chaise, d’un ordinateur et d’un téléphone pour l’accomplissement des tâches requises, n’offrent à leurs actifs que la perspective de la sédentarité pourvue des  facteurs de risques pour la santé qu’elle engendre.

La sédentarité tue sans bruit. Ne pas pratiquer d’exercice physique favorise le développement de nombreuses pathologies au pronostic grave, telles que l’obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires ou encore les troubles musculo-squelettiques.