Point de vue : Le placement éducatif à domicile,(PEAD) entre idéal éducatif et réalités territoriales
Amandine Lasseigne livre un témoignage fort et sincère sur l’impact de la suppression du cadre juridique des PEAD (Placement Éducatif À Domicile). Toutefois, son point de vue, bien que représentatif d’une réalité de terrain, gagnerait à être confronté aux contraintes systémiques plus larges : hétérogénéité des territoires, manque de moyens humains, évolution du droit et épuisement des ressources de la protection de l’enfance.
Catherine Vautrin promet une loi pour développer l’accueil familial
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La ministre des Solidarités veut déposer un texte dès cet automne, notamment pour permettre aux assistants familiaux de cumuler ce métier avec une autre activité.
Les départements face à un reflux des mineurs non accompagnés
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Les services d’aide sociale à l’enfance ont vu baisser le nombre des MNA confiés en 2024. De quoi soulager, ici et là, des dispositifs globalement saturés… Mais la protection de l’enfance est encore loin de retrouver ses marges de manœuvre.
Pauvreté infantile : le rapport de la Délégation aux droits des enfants de l’Assemblée insiste sur le rôle des PMI
Les députées Caroline Parmentier (RN) et Béatrice Piron (EPR) ont présenté devant la Délégation aux droits des enfants leur rapport d’information sur la pauvreté infantile.
Ce que va devenir le placement éducatif à domicile
Dans son arrêt du 2 octobre 2024, la Cour de cassation a requalifié les établissements et services de PEAD (placement éducatif à domicile) en AEMO (aide éducative en milieu ouvert) renforcée. Une décision impliquant une transformation radicale des établissements et services exerçant des mesures de placement éducatif à domicile. Une note d’information du 7 mai 2025 en détaille les principales modalités.
[Lyon] Une « Casa Ricochet » pour faire rebondir les jeunes majeurs
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La métropole de Lyon vient d’inaugurer un dispositif original pour insérer les jeunes sortant de l’aide sociale à l’enfance, en favorisant les liens avec leur quartier. Il repose sur une solution d’hébergement, un accompagnement vers l’autonomie et l’implication dans un jardin partagé.
Protection de l’enfance et psychiatrie : quels leviers pour une meilleure coordination ?
La Haute Autorité de santé dresse une série de recommandations pour permettre aux acteurs des deux secteurs de mieux se coordonner. Et ainsi assurer une continuité dans les parcours de soins des enfants placés.
[Juridique] Objectifs de répartition des mineurs non accompagnés en 2025
Les objectifs de répartition proportionnée des accueils des mineurs privés temporairement ou définitivement de la protection de leur famille par les départements, la métropole de Lyon et la collectivité territoriale de Corse sont fixés, pour l’année civile en cours, conformément au tableau figurant en annexe d’un arrêté du 26 mai, qui précise la clé de répartition, arrondie à deux décimales, propre à chaque collectivité.
Appel à candidatures pour faire évoluer le projet personnalisé d'accompagnement
La Haute autorité de santé (HAS) lance un appel à candidatures, jusqu'au 18 juin, pour constituer un groupe de travail dédié à l'élaboration d'une recommandation de bonnes pratiques professionnelles (RBPP) portant sur « la structuration du projet personnalisé d’accompagnement (PPA) en vue de sa numérisation. »
Protection de l’enfance : « L’État doit répondre ! »
Quasiment deux mois après la publication du rapport parlementaire sur les manquements de la protection de l’enfance, l’État reste toujours aussi taisant. Ne nous revient-il pas de faire pression sur lui pour qu’il manifeste qu’il a entendu l’interpellation politique ? Et enclenche un processus vertueux pour répondre à la crise que nous traversons et qui ne peut que s’accentuer.
Le décrochage scolaire : un coût humain et social sous-estimé
Apprentis d’Auteuil alerte sur le coût du décrochage scolaire pour les jeunes et pour la société. Ce 19 mai, la fondation publie un rapport sur les jeunes qui quittent l’école sans diplôme ni qualification, et sur le coût que représente le décrochage scolaire pour toute la société. Ce rapport montre combien il est urgent de redonner le goût d’apprendre à ces jeunes dans leur intérêt et celui de la collectivité. Exemple au collège Nouvelle Chance d'Apprentis d'Auteuil au Mans.
Santé mentale des élèves : bientôt un coupe-file pour l’accès au CMP ?
Un an après les Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant, les Assises de la santé scolaire se sont tenues le 14 mai. À travers cet évènement, le ministère de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche a identifié « les axes prioritaires pour une santé scolaire à la hauteur des nouveaux besoins des élèves ».
[Marne] Le département propose 20 mesures "chocs" pour améliorer la protection de l'enfance
Le Conseil départemental de la Marne a présenté ce mardi à la presse, à l'hôtel du département de Châlons-en-Champagne, 20 "mesures chocs" pour améliorer la prise en charge des enfants placés. Elles seront soumises au vote de l'Assemblée départementale en fin de semaine.
Familles monoparentales : comment arrêter la spirale de la pauvreté ?
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La Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté a organisé, le 20 mai, une journée dédiée aux liens entre monoparentalité et pauvreté. Des représentants du gouvernement, des collectivités territoriales et des associations ont dégagé des pistes pour répondre aux défis de ce phénomène resté jusqu’à récemment invisible.
Financement du service public de la petite enfance : le gouvernement sourd aux exigences des élus locaux
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Rejeté à l’unanimité par les élus locaux lors du dernier Comité des finances locales, le projet de décret sur la compensation du service public de la petite enfance concentre les critiques. Montant jugé dérisoire, critères inadaptés, oubli des petites communes et des intercos : sa rédaction fait l’unanimité contre lui.
La proposition de loi "Attal" sur la justice des mineurs définitivement adoptée
La proposition de loi visant à renforcer l'autorité de la justice à l'égard des mineurs délinquants et de leurs parents, portée par l'ancien Premier ministre Gabriel Attal, a été définitivement adoptée par le Parlement. Plusieurs mesures supprimées pendant un temps – amende civile pour les parents ne répondant pas aux convocations du juge des enfants, procédure de comparution immédiate pour les mineurs d'au moins 16 ans, dérogation au principe dit de "l'excuse de minorité"… –, ont finalement été rétablies.
De Marseille à Mayotte, le collectif des 400 000 manifeste pour la protection de l’enfance
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Plus de 70 associations ont organisé des défilés à travers le pays, le 15 mai, pour « mettre fin aux listes d’attente » à l’aide sociale à l’enfance et pour « remédier au déclassement des travailleurs sociaux », notamment. Reportage à Marseille.
Aide sociale à l'enfance : Si on arrêtait les raisonnements binaires ? partie II
Quand on reprend en les analysant selon une méthodologie d’arbre des causes utilisée en accidentologie, les drames d’enfants battus à mort, on constate souvent qu’il y a eu une faible réactivité de l’ASE
Justice des mineurs : que contient le texte adopté en commission mixte paritaire?
Après une adoption par les deux chambres du Parlement, il fallait trouver un accord autour de la proposition de loi renforçant les peines à l’encontre des mineurs et de leurs parents. Au Sénat et à l’Assemblée nationale de voter ensuite définitivement le texte. Une première étape franchie par les députés le 13 mai 2025.
Service public de la petite enfance : les élus locaux opposés en bloc aux modalités de compensation
Le Comité des finances locales a émis ce 13 mai un avis unanimement défavorable sur les modalités de la compensation financière de 86 millions d'euros dont bénéficieront cette année les communes de plus de 3.500 habitants en raison de l'exercice, obligatoire depuis le 1er janvier 2025, de leurs missions d'autorités organisatrices de l’accueil du jeune enfant. Cette compensation est "faible, inéquitable et partielle", critique Antoine Homé, membre de l'instance.