Faute de psychiatres et autres professionnels de santé en nombre suffisant, le gouvernement invite à un "changement de culture", appelant à former le plus grand nombre d’intervenants au repérage de troubles, notamment en milieu scolaire. Pour désengorger les urgences, les solutions amont – les centres médicopsychologiques en particulier – et aval seront renforcées – mais avec des moyens qui ne sont pas précisés. L’accent est mis, à court terme, sur la coordination entre acteurs – y compris les collectivités – et, à long terme, sur la formation de nouveaux psychiatres. L’objectif est d’atteindre 100 internes en psychiatrie de plus par an, indique le ministre qui déclare plus largement qu’il va prochainement supprimer le numerus apertus pour former davantage de médecins.